Que ce soit en mer sur le bar, ou bien en eau douce sur la perche, les mois de Novembre et de Décembre présentent des opportunités extraordinaires.
Bien que la température de l’air chute, la température de l’eau est toujours à des niveaux cléments pour le poisson. Les niveaux d’oxygène adaptés, ainsi que le foisonnement du fourrage de l’année, autorisent l’emploi d’une multitude de techniques.
Ce dernier point peut cependant poser problème parfois, et particulièrement si l’on découvre un nouveau plan d’eau. En effet, à cette époque singulièrement faste, tout est susceptible de fonctionner, mais pour autant la ligne qui distingue une belle pêche d’un jour médiocre est parfois très fine. En appliquant le système que je vais vous exposer, vous laisserez un peu moins la place a la chance et réduirez considérablement la possibilité de passer complètement à côté de la pêche du jour.

Ce système est en réalité assez simple et consiste à explorer les différentes couches d’eaux de manière méthodique, en commençant par la surface, avant d’explorer la pleine eau, pour ensuite finir par le fond. Rudimentaire ? Logique ? L’offre de leurres présente sur le marché est tellement pléthorique qu’il est aisé de passer à côté de la bonne approche. En démarrant une session en faisant le mauvais choix, il est facile de prendre les mauvaises informations tout au long de la journée et de finir celle-ci en multipliant les changements de leurres sans résultats concrets.
Avant de vous exposer mon choix effectué dans le catalogue Ultimate Fishing, j’aimerais rappeler qu’il est essentiel de comprendre qu’un leurre s’adapte à un milieu, a un contexte, avant même de cibler le poisson recherché. Grâce à ses attributs, un leurre évolue à sa quintessence au travers du milieu qui s’offre à nous sur le spot que l’on pratique à l’instant T.

Un autre élément critique qu’il est primordial d’avoir à l’esprit, c’est le principe de réaction, par opposition à l’idée d’alimentation. En effet un poisson ne passe pas la journée à se nourrir. La fenêtre d’alimentation sur vingt-quatre heures est souvent très restreinte. Les carnassiers que sont les perches ou les bars, sont agressifs et territoriaux. Bien souvent ceux-ci attaquent, “réagissent” avant même de s’alimenter. Cela est encore plus vrai lorsque le fourrage est abondant, et que nous ne pouvons lui faire concurrence. C’est donc de cela que nous devons tirer avantage, la réaction !
Pour ce faire, que vous pêchiez du bord, ou à bord d’une embarcation, je vous propose de choisir trois leurres phares du catalogue et d’expliquer en profondeur leurs différentes utilisations et en quoi appliquer ce systématisme vous aidera à approcher n’importe quel plan d’eau.
EN SURFACE: PATCHINKO
En surface, le PATCHINKO sera un leurre de premier choix. Ce leurre légendaire de chez XORUS fait la joie des pêcheurs en mer depuis deux décennies. Étrangement, alors qu’il est un extraordinaire “leurre passerelle” il est cantonné à la mer. Ses attributs en font pourtant un excellent outil pour traquer la perche, l’aspe ou encore le blackbass.

Ce pencil popper au corps effilé et à la tête dotée d’une partie concave très subtile, peut être animé de bien des façons en fonction de ce qui se présente à nous. Le PATCHINKO est selon moi le topwater le plus versatile de l’ensemble du catalogue Ultimate Fishing.
Que l’on souhaite pêcher vite à grande distance, ou bien lentement en décortiquant des structures, en mer comme en eau douce le PATCHINKO est redoutable.
Lorsque l’on veut battre beaucoup de terrain et envoyer des signaux sur des zones étendues, lancer loin et pêcher vite sont des avantages indéniables. Pour attirer et faire réagir les poissons afin de prendre des informations, le leurre de surface est un outil particulièrement adapté. Le PATCHINKO fend l’air aisément, et s’anime facilement. La sonorité unique couplée aux mouvements d’eau émis pas sa tête, sont extrêmement efficaces, singuliers. En l’animant vite, le leurre émet beaucoup de signaux, imite un poisson en fuite ou bien encore un poisson qui s’alimente en surface. Incontournable en mer sur le bar, il est évident que lors des regroupements de perches entre Novembre et fin Décembre le PATCHINKO trouve sa place dans la boite des pêcheurs d’eau douce.

Certains seront surpris par l’utilisation d’un leurre de surface lors de la fin de la période automnale. Effectivement, on peut penser que la température de l’air étant parfois très froide à cette époque, les techniques de surfaces sont à proscrire et sont souvent synonyme d’échec. Il faut garder à l’esprit que l’été s’est en réalité terminé il n’y a pas si longtemps et que les masses d’eaux mettent énormément de temps à se refroidir pour atteindre des températures en dessous de la barre fatidique des douze degrés. Le métabolisme des poissons est haut. Ils se déplacent beaucoup en quête du fourrage, n’hésitent pas à nager sur de longues distances, et à crever la surface afin de se gorger de protéines qui les aideront à passer l’hiver. Évidemment il ne s’agit pas d’utiliser un topwater de manière anarchique, au-dessus de dix mètres d’eau, sans aucune structure environnante, en pensant appeler le poisson de loin. A cette époque, les bars comme les perches sont toujours à proximité du “garde-manger” et c’est de cela dont on doit tirer parti. Les bancs de fourrage sont concentrés proche de la surface et des zones peu profondes afin de profiter des dernières grosses explosions de plancton. Un topwater est alors parfaitement adapté à ce contexte.

En premier lieu, ce que j’aime chez le PATCHINKO c’est son équilibre très singulier qui lui permet de changer de rythme avec aisance. Très efficace lors des récupérations rapides, il est tout aussi performant lors de récupérations plus lentes et saccadées. Son équilibre et sa flottabilité lui permettent de décrire un mouvement a cent quatre-vingts degrés lors de chaque action de canne. Il est le seul leurre sur le marché en mesure d’être récupéré de la sorte. Pourquoi ce détail est-il si essentiel ? Que l’on pêche des goémons a quelques mètres de nous, une berge de bois morts, des piles de pont en rivière, ou des chasses de perches ou de bars lointaines, nous allons être en mesure d’imprimer énormément d’action au Patchinko sans pour autant le déplacer sur une longue distance. En somme, le leurre fait presque du “sur place”. Nous restons au-dessus des poissons plus longtemps, augmentant ainsi le pouvoir d’attraction du leurre et les chances d’attaques. Son subtil, petites gerbes d’eau, et actions uniques vont permettre de faire réagir des poissons déjà gorgés du fretin de l’année. Les triples vont permettre “d’accrocher” les bars ou perches qui réagiront au leurre, sans intention de réellement manger. Il est vraiment important de saisir cette notion de réaction, propre à l’utilisation de leurres durs armés de triples.

S’il ne faut pas être effrayé à l’idée de pêcher au leurre de surface en Novembre et Décembre, il faut cependant laisser les poissons dicter ce qu’ils veulent. En cela il faut comprendre que même si les conditions sont réunies pour une session prolifique au topwater certains jours les poissons ne réagiront pas et ne daigneront pas crever la surface. On notera des suivis, de timides mouvements d’eau derrière notre leurre, sans pour autant connecter avec le poisson.
ENTRE DEUX EAUX : JERKBAIT MINNOW
Le jerkbait minnow suspending sera alors la meilleure alternative. Quand on y pense, ce leurre dur dote d’une bavette plus ou moins longue en fonction des modèles, est le seul à reproduire les mouvements d’un topwater en ayant la capacité à rester sur place, et d’attirer les poissons de loin sans être récupéré. Cette balance neutre est vraiment cruciale. En effet aucun autre leurre n’est en mesure d’être pêchant à l’arrêt sans tomber dans la colonne d’eau, entraînant alors une modification, souvent négative, de la réaction du poisson.

Le Jerkbait est LE leurre de réaction par excellence. S’il imite parfaitement le profil d’un poisson fourrage, il permet aussi de reproduire une nage saccadée, erratique. En effet, que cela soit un banc d’éperlans, de sardines, d’ablettes ou de gardons, il est rare de voir ceux-ci nager sans discontinuer. Bien souvent les bancs sont quasi stationnaires et les individus qui les composent, ne font que bouger la queue et les flancs de manière désorganisée et saccadée. Le jerkbait suspending est le parfait outil pour reproduire ce genre de comportement.
Encore une fois dans ce contexte automnal plus ou moins avancé en fonction de la ou l’on se trouve sur le territoire, le jerkbait va permettre de faire suivre, de les faire réagir et de piquer les poissons même lors des attaques les plus courtes et les plus timides.

Si les Japonais aiment parfois récupérer le Jerkbait au moulinet sans lui imprimer la moindre action, celui-ci a été conçu pour être récupéré en lui imprimant des actions de “twitch” ou de “jerk”. Ces actions imprimées grâce à la canne, visent à désaxer le leurre afin de déclencher des attaques réflexes. C’est d’ailleurs pour cela que les jerkbaits sont souvent armés de trois triples. C’est exactement la même notion qu’avec le leurre de surface.
Animer un jerkbait demande un minimum de savoir-faire. Le moulinet n’intervient en rien dans l’animation. Il n’est là que pour récupérer l’excédent de bannière crée par la progression du leurre dans la colonne d’eau. Les actions de cannes sont latérales, sèches, plus ou moins longues et répétées. A chaque fois que le leurre est déplacé grâce à un mouvement latéral, le scion de la canne doit être immédiatement réorienté vers le leurre. En effet, cela permettra au jerkbait de se désaxer pleinement, sans restriction de son champ d’action. Il va décrire des embardés de gauche à droite, tout en laissant ses flancs osciller.
Le fait de pouvoir effectuer des pauses grâce à la caractéristique “suspending” du jerkbait est déterminante dans l’approche automnale et hivernale. La règle sera de respecter les températures d’eau. Encore une fois jusqu’à douze degrés on peut, à cette période, se permettre d’être relativement agressif. On effectuera des jerk/twitch amples, entrecoupés de pauses assez courtes (deux à trois secondes). A l’inverse plus l’on entrera dans l’hiver, à mesure que les températures d’eau baisseront pour atteindre dix degrés ou moins, plus les actions seront réduites, subtiles, et plus les pauses seront longues. A vous de trouver la cadence magique du jour !

Le légendaire VISION 110 de chez MEGABASS, propose des déclinaisons quasi infinies, qui permettront d’explorer chaque couche d’eau. Version originale, plus 1, plus 2, plus 3, junior… Si le modèle PLUS trois nous permet d’atteindre une profondeur de quatre mètres, son pouvoir d’attraction ne s’arrête pas là. Effectivement, si l’on pense à un topwater, son champ d’appel est vraiment très étendu. Avec le jerkbait, à condition que l’eau ne soit pas totalement surchargée, c’est exactement le même principe. Visuel et sonore, le jerkbait permet d’attirer les poissons de très loin, de les faire sortir de leurs postes, ou de les détourner de leur ligne de nage. C’est vraiment le seul leurre immergé avec autant de versatilité.
MEGABASS offre une gamme de couleurs phénoménale qui permettra de faire face a absolument toutes les situations. Couleurs naturelles, mates, transparentes, guanine finish (reproduction de l’effet visuel d’une écaille), métalliques, couleurs sombres ou flashy, tout est à votre disposition.

Si en mer l’utilisation de trois triples n’est pas interdite, en eau douce vous devrez obligatoirement retirer un triple pour être en accord avec la législation. Je choisis toujours de retirer le triple ventral. C’est discutable, mais j’ai toujours le sentiment que la répartition est bien meilleure de la sorte. Afin de conserver l’équilibre du leurre, j’augmente donc la taille de mes deux hameçons d’une voire deux unités en fonction de la température de l’eau (changement de densité), et de la ligne que j’utilise.
Il faut savoir qu’en eau douce le vision 110 a été développé pour être pêché avec une ligne de huit livres pour des questions d’actions et de cohérence avec les hameçons. Cela passe parfaitement sur la perche, à condition de ne pas rencontrer de brochets. Le fait d’enlever un triple et d’augmenter la taille des deux restants afin de conserver la capacité suspending du leurre nous autorisera à employer une ligne un petit peu plus forte si on le souhaite.
Une bonne alternative au Vision 110, sera le X75 Nanahan qui possède les mêmes déclinaisons que le vision, regular, +1,+2 mais est constitué d’ un corps flottant et n’est armé que de seulement deux hameçons. Plus compact, il sera un choix judicieux lorsque vous pêcherez les structures immergées.

Si l’on peut pratiquer la pêche au jerkbait en utilisant une canne spinning, il sera beaucoup plus confortable d’utiliser une canne casting. En effet, le poignet sera moins cassé que lors de l’emploi d’une spinning lors des actions de jerks et de twitches. Le talon devra être relativement court, afin d’offrir beaucoup de mobilité et d’aisance lors des animations, et d’éviter de se prendre dans le creux du coude ou les vêtements. Le blank, d’action fast à moderate fast devra donc offrir une pointe relativement douce pour animer de manière précise, tout en ayant un retour de compression rapide afin de réitérer les animations en conservant de la sensibilité et de la résonance. La petite souplesse de pointe autorisera également le poisson à se retourner avant que l’on ne perçoive réellement la touche. Ce temps de délai offert par les caractéristiques de la canne est primordial dans ce genre de pêche. Il permet de sécuriser les poissons parfois piques de manière fine, et d’amortir les rushs et autres coups de têtes lors du combat.

Avant de vous présenter la dernière technique j’aimerais mentionner rapidement un point important. Certains me demandent régulièrement mon avis sur le fait de remplacer des triples par des hameçons simples. Je comprends tout à fait l’idée de mettre des hameçons simples sur un jerkbait pour des raisons de “sécurité”. En effet, manipuler des poissons qui bougent beaucoup peut être très problématique et dangereux lorsque l’on utilise des triples. Se planter un triple dans le doigt n’est jamais une expérience agréable. Utiliser des hameçons simples sur du “big Game” ou des poissons exotiques au palet extrêmement dur comme le tarpon par exemple, et des poissons qui sautent, est parfaitement sensé.

En revanche remplacer les triples par des hameçons simples sur nos carnassiers Européens est absolument contre-productif, et va à l’encontre même de l’idée de réaction inhérente à la pêche au jerkbait. En effet, il est indéniable qu’un hameçon simple retiendra mieux un poisson qu’un hameçon triple, mais lorsque les poissons seront apathiques et peu enclin à se nourrir, le pourcentage de “connexions” chutera grandement. Je préfère donc utiliser des triples de manière permanente afin d’être certain d’avoir l’opportunité de piquer les poissons même lorsqu’ils touchent le leurre du bout des lèvres.
Défendre l’idée que l’on ferait “moins mal” au poisson en utilisant des simples est une hérésie et un argument jouant contre nous. Nous sommes des pêcheurs, assumons ce que l’on fait, qui nous sommes et ce qu’implique notre passion.
AU FOND : NED RIG
Enfin, je vais vous parler de manière très succincte du Ned Rig. Je vous proposerai un plus article approfondi fin Décembre.
Le Ned Rig est avant tout une tête plombée dite mushroom sur laquelle on va adjoindre un leurre souple flottant. Ce leurre longiligne, sans appendice, de petite taille, imite tout et rien à la fois. Ce leurre a le profil d’un poissonnet, d’une crevette, ou bien encore d’une écrevisse. L’idée centrale de la pêche au Ned Rig est de reproduire perpétuellement la chute du leurre dans la colonne d’eau. Cette chute aléatoire et très attractive est obtenue grâce à l’emploi d’une tête très légère comprise entre deux et cinq grammes. Une fois sur le fond, on effectue une pause, on secoue sa bannière, traîne le leurre sur quelques centimètres, avant de faire remonter le leurre de plusieurs dizaines de centimètres pour le faire tomber à nouveau bannière détendue. L’erreur serait de penser que le ned rig est tel le skakey head, une technique essentiellement conditionnée par son contact avec le fond. Encore une fois, c’est la chute dans la colonne d’eau qui décuple l’attractivité du leurre et de la technique. Assez déroutante au début, cette technique qui a vu le jour dans les années cinquante dans la région des Ozark Mountains dans le Mid-West Américain, est absolument redoutable. Perches, sandres, black bass, truites, bars, elle permet de tout capturer.

Dans un prochain article je décortiquerai la multitude d’animations proposée par le pionnier de la technique, Monsieur Ned Khede, mais je vais en extraire une dernière car elle a un caractère unique, troublant, mais redoutablement efficace.
Cette animation consiste à récupérer son leurre canne haute, de manière linéaire, au moulinet, en secouant le scion de sa canne sans discontinuer. Étrange lorsque l’on emploi un leurre sans appendice et sans vibration apparente ! En effet nous sommes tellement conditionnés par l’utilisation de soft swimbaits offrant diverses vibrations grâce à leurs caudales plus ou moins prononcées, que cela semble irrationnel d’utiliser un leurre lisse et droit en linéaire. Encore une fois, le poisson fourrage ne se déplace pas de manière constante en générant des mouvements quasi stroboscopiques, mais de manière plus aléatoire grâce à des actions et des mouvements minimalistes.

Présenter un ned rig assez haut dans la colonne d’eau peut vraiment vous surprendre lors des journées difficiles. Si vous possédez une sonde live et que les poissons ne réagissent pas à ce que vous leur proposer n’hésitez pas à présenter un ned rig de cette manière. Si vraiment l’absence de vibration vous est insupportable, l’Ultined Head est parfaitement adaptée à recevoir un Hazedong Shad en 3 pouces. Friandise absolue lorsque les poissons sont timides. Et rien ne vous interdit de le laisser tomber sur le fond et de répéter l’opération.

Présenter un ned rig assez haut dans la colonne d’eau peut vraiment vous surprendre lors des journées difficiles. Si vous possédez une sonde live et que les poissons ne réagissent pas à ce que vous leur proposer n’hésitez pas à présenter un ned rig de cette manière. Si vraiment l’absence de vibration vous est insupportable, l’Ultined Head est parfaitement adaptée à recevoir un Hazedong Shad en 3 pouces. Friandise absolue lorsque les poissons sont timides. Et rien ne vous interdit de le laisser tomber sur le fond et de répéter l’opération.
En cette fin année 2025, les températures de surfaces sont encore clémentes, les flux de sud ouest ne sont pas rares, et le fourrage reste proche de la surface. C’est d’ailleurs ce dernier qui, à un moment donné de votre session, conditionnera l’emploi et le succès d’une des techniques évoquées dans cet article. Ne vous laissez pas trop influencer par la météo et la peur du froid. Les poissons bougent et s’alimentent massivement en ce moment.
Il y a de nombreuses manières d’aborder une session en fonction des contextes qui s’offrent à vous, mais j’espère que cet article et ce systématisme vous aidera à structurer votre approche et à gagner du temps dans la recherche des poissons que ce soit du bord, en float tube ou en bateau.
A très vite !

