Si souvent la saison de pêche du bar commence courant mai, pour ma part j’attaque généralement en avril tellement je suis pressé d’y retourner. Cette année je suis donc sorti une dizaine de fois à la recherche des labrax, souvent rapidement après le boulot histoire de me remettre doucement dans le bain et de commencer à identifier les secteurs propices et les techniques du moment.
Les dernières sorties ont donc été très variées, bord, bateau, plage, estuaire, jour, nuit, j’ai un peu touché à tout et tiré les premiers enseignements de cette nouvelle saison. Comme souvent, j’ai l’impression que chaque gros coefficient de début de saison nous offre une nouvelle vague de bars qui viennent s’installer sur les côtes. Ainsi, tous les 15 jours environ, la population de bars s’améliore. Ça n’a peut être pas été vrai sur les coefficients de ce week-end qui ont été accompagnés d’une grosse dépression et de pluies abondantes qui ont refroidi les bordures et peut être repoussé les poissons un peu plus en profondeur, mais ils ne sont pas loin et ça s’installe doucement mais surement.
Contrairement aux années précédentes où je trouvais que la taille moyenne des captures en début de saison était vraiment très intéressante, en 2015 j’ai vu des poissons de taille plus modeste avec une grosse représentation de bars de 40 à 65 cm et très peu de gros individus sur les zones que j’ai fréquenté. J’ai surtout trouvé du poisson sur les zones rocheuses peu profondes (0 à 5 m) où ils semblent se nourrir de crevettes et d’alevins de très petite taille ce qui complique la pêche. Ci-dessous la vidéo d’un bar pris avec un petit leurre souple alors qu’ils étaient des dizaines à chasser en surface et dans le blanc autour de nous, mais ils étaient focalisés sur des proies de 5 cm maxi. On a vraiment regretté de ne pas avoir les nabura deka en 9 g dans les boîtes, ça aurait été parfait et je suis sûr qu’on aurait fait une pêche de l’espace.
Pour le moment je n’ai vu qu’une fois un gros banc de lançons, les bars étaient derrière et en activité mais mis à part ce jour là, les zones sableuses ne m’ont rien rapporté.
En pêche du bord j’ai vraiment eu du mal à ouvrir le compteur : ferrages ratés, poissons décrochés en fin de combat… j’ai rarement été aussi maudit que ces dernières semaines et mon ratio d’efficacité touches/captures est particulièrement mauvais. Pourtant j’ai déclenché des attaques lors de la plupart de mes sorties mais quand ça ne veut pas…
En ce qui concerne les leurres et les techniques, pour l’instant ce qui se dégage au niveau de l’efficacité c’est la pêche des bordures rocheuses peu profondes avec des petits leurres souples de type slug (xlayer / one up slug / surface breaker) en finesse quand les conditions sont clémentes ou au contraire avec des poissons nageurs (comme le classique feed shallow plus ou le tout nouveau flatbacker de megabass qui m’a vraiment bluffé) dès qu’il y a de la houle et de la mousse. Les récupérations rapides ont provoqué le plus de touches.
Voila pour les premiers enseignements que j’ai récoltés pour ce début de saison dans le Finistère… à suivre !
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