Cela fait plus de 20 ans que je pêche le bar en estuaire. L’estuaire de l’Odet est celui où j’ai débuté cette pêche passionnante et du fait de son potentiel et de sa proximité c’est toujours aujourd’hui l’un de ceux que où je pêche le plus régulièrement. C’est probablement aussi l’estuaire le plus connu de France pour pêcher le bar et certainement le plus fréquenté par les pêcheurs aux leurres et à la mouche en quête d’émotions fortes. En préambule de cet article dans lequel je vais essayer de vous donner quelques grandes lignes pour réussir votre venue sur l’Odet je tiens tout de même à préciser que tous les estuaires bretons sont bons pour pêcher le bar et que même si l’Odet y figure en bonne place, sa notoriété nationale me semble parfois un petit peu usurpée au regard d’autres estuaires tout aussi poissonneux mais bien moins connus.
L’Odet est un petit fleuve côtier situé au sud du département du Finistère. Son bassin versant est assez réduit (725 km²) se compose de plusieurs sous-bassins dont ceux de ses deux principaux affluents, le Steïr (où j’ai commencé à pêcher la truite quand j’avais 5 ans) et le jet, qui rejoignent son cours au niveau de la ville de Quimper (qui signifie « confluent » en breton). Quimper est également la limite amont de l’estuaire et marque la transition entre le domaine maritime et les eaux douces jusqu’auxquelles les bars aiment remonter.
L’estuaire s’écoule ensuite sur 20 km entre Quimper et Bénodet où l’Odet termine sa course dans l’Océan Atlantique. A l’image de nombreux estuaires bretons, l’Odet est un milieu très riche où l’on retrouve de nombreuses espèces de coquillages, de crustacés et de poissons dont les bars viennent se nourrir. Si une partie de ces derniers semble prendre ses quartiers dans l’estuaire pour toute la saison, d’autres y entrent et en sortent massivement de façon irrégulière.
La meilleure saison de pêche pour le bar sur l’Odet a généralement lieu entre les mois de mai et d’octobre. Il est cependant possible, de façon moins régulière, de faire de belles pêches en dehors de cette période. Généralement les bars se répartissent très rapidement sur tout l’estuaire en début de saison alors qu’il redescendent plus progressivement vers les parties basses de l’estuaire en fin de saison. De façon aléatoire, certaines années et certaines périodes voient des entrées massives de poissons alors que d’autres sont beaucoup plus creuses et forcent les pêcheurs à se concentrer sur la traque des bars résidents, habitués à voir passer des leurres et très difficiles à tromper.
L’estuaire de l’Odet est caractérisé par des zones très différentes en terme de largeur, de profondeur, de substrat, de salinité et de débit. Ces zones aux profils très diversifiés font la richesse mais aussi la complexité de cet estuaire pas toujours facile à aborder pour les pêcheurs. Pour essayer de vous aider au mieux à préparer vos sorties de pêche sur l’Odet je vous propose de découper l’estuaire en 4 types de secteurs différents.
Le secteur du centre ville de Quimper
Il est très régulier d’apercevoir ou de pouvoir pêcher des bars en plein centre ville de Quimper et c’est en grande partie ce cadre urbain très atypique qui a fait la réputation de l’estuaire de l’Odet pour la pêche du bar. A marée haute et par fort coefficient, l’influence des marées se fait jusqu’au secteur de la gare où les bars remontent sans rencontrer d’obstacles. Il arrive plus rarement d’en retrouver plus en amont encore à la faveur d’une combinaison de débit de la rivière et de niveau de marée qui leur permet de franchir certains radiers et de remonter dans une eau complètement douce.
Notez bien que pour pouvoir pêcher le secteur du centre-ville et ses bars il vous faudra être titulaire d’une carte de pêche en règle, respecter les périodes de pêche et le règlement spécifique de ce parcours (pêche en wading uniquement, hameçons simples obligatoires, no-kill intégral…) que je vous laisse le soin de consulter intégralement auprès de l’AAPPMA de Quimper ou de la Fédération de Pêche du Finistère.
La fin du printemps marque généralement l’arrivée des bars sur ce secteur avec des densités de poissons intéressantes à partir de mai ou juin selon les années. L’apport d’eau douce des rivières retient généralement de belles populations tout au long de l’été sur cette partie amont de l’estuaire où les bars se mélangent aux truites et s’en nourrissent à l’occasion. J’y préfère les moments de mi marée et de marée basse où le niveau d’eau est faible et où les poissons sont plus concentrés et plus faciles à repérer. Il faudra savoir jongler avec les moments de marée et les hauteurs d’eau pour privilégier plutôt la partie haute ou la partie basse du secteur mais il est possible d’y pêcher presque à tous les niveaux de marée (excepté les pleines mer par gros coefficient).
Ce secteur tient régulièrement de jolis poissons mais ces derniers ne sont pas toujours aussi faciles à capturer qu’on pourrait le croire. Quoi qu’il en soit si vous souhaitez allier pêche du bar et street fishing c’est la zone idéale pour vous faire plaisir… et si les bars se montrent difficiles, vous pourrez trouver quelques truites, aloses ou encore mulets pour les remplacer.
La largeur moyenne de la rivière (20 m) et le fond particulièrement propre permet l’utilisation de matériel léger et de lignes assez fines. Il est possible de pratiquer avec bon nombre de types de leurres mais les leurres souples de petite taille montrent une grande régularité sur ce secteur. Je vous conseille en particulier les One Up Shad en 3 pouces et la bottle shrimp dans la même taille qui m’ont souvent permis de déjouer la méfiance des poissons du centre ville.
Pour connaître les horaires des marées sur le secteur vous pourrez vous référer au marégraphe de Bénodet et rajouter 45 minutes (bas du secteur) à 1 h (haut du secteur) aux horaires indiqués.
La baie de Kerogan et les bras secondaires
En aval du centre ville, les quais en pierre laissent peu à peu place à des berges moins abruptes tandis que le cours de l’Odet s’élargit pour former la vaste baie de Kerogan en aval du port du Corniguel (en rive droite). Tout comme c’est le cas pour les anses et bras secondaires de l’estuaire dont je vais également parler ici, ce secteur est principalement composé de grandes vasières aux pentes faibles et aux courants lents. Ces zones sont délaissées par la plupart des pêcheurs du fait des longues et fastidieuses marches dans la vase qui sont nécessaires pour espérer y croiser quelques poissons. Pourtant il est possible d’y faire de très belles pêches en surface ou sur des leurres de faible poids quand les vasières sont en partie recouvertes d’eau.
Si vous allez y pêcher depuis le bord je vous conseille tout de même d’être particulièrement prudent car certaines zones présentent une vase très molle et de vrais risques de s’enfoncer profondément. Il m’est déjà arrivé de m’y enfoncer jusqu’à mi-cuisses et de devoir ramper dans la vase pour me dégager les jambes et regagner la bordure au substrat plus dur. L’un de mes amis s’y est également fait une grosse frayeur en restant bloqué dans la vase et a eu toutes les peines du monde pour s’en dégager. A moins de très bien connaître le secteur, je vous encourage donc à rester sur le haut de la bordure, à y aller accompagné et à ne pas vous aventurer sur les vasières.
Les pentes douces, la faible profondeur et les courants lents de ces zones en font des secteurs très intéressants pour les pêches fines et les pêches au leurre de surface. Le hazedong de Megabass dans sa taille 4 est le leurre qui m’a permis de prendre le plus de bars sur ces secteurs. Monté sur un hameçon non plombée ou sur une tête anti-herbes comme la VJ 36 de Decoy en hameçon de taille 1/0 ou 2/0, ce leurre imitera parfaitement le déplacement sur le fond d’un petit gobie (espèce très présente sur ces zones).
A marée haute il sera intéressant de pêcher dans les 2 premiers mètres de la bordure, en particulier lorsque quelques touffes de goémons peuvent permettre aux bars de se camoufler. Je vous conseille alors un One Up Shad en taille 4 pouces monté sur un hameçon Decoy Worm 130 en taille 3/0 ou 4/0. Il vous permettra de pêcher au contact des algues sans vous y accrocher et de cibler les poissons qui viennent chasser à l’affût sur les bordures. Enfin, ces secteurs sont parfaits pour vous faire plaisir au leurre de surface et le petit patchinko 85 de Xorus y est incontournable.
Pour connaître les horaires des marées sur le secteur vous pourrez vous référer au marégraphe de Bénodet et rajouter 35 minutes (bas du secteur) à 45 mn (haut du secteur) aux horaires indiqués.
Le secteur intermédiaire
Entre les communes de Plomelin (rive droite) et de Gouesnach (rive gauche) le cours de l’Odet se rétrécit, les vasières laissent place à des fonds rocheux balayés par un courant beaucoup plus fort et à de superbes méandres sur le secteur des « vire-court ».
En termes de paysages, ce secteur est sans conteste le plus beau, la nature y est omniprésente et l’on sent ici toute la puissance de l’estuaire. Pour ce qui est de la pêche il s’agit d’un secteur qui tient du poisson presque toute la saison et qui est réputé pour ses très gros bars qui aiment venir chasser dans ces veines d’eau découpées par les blocs rocheux derrières lesquels ils peuvent se camoufler.
Il s’agit d’une zone très plaisante à pêcher, en particulier pour les pêcheurs expérimentés qui pourront y mettre à profit tout leur bagage technique. La pêche au leurre souple y est la plus pratiquée, surtout sur des têtes plombées anti accrocs car les fonds sont particulièrement hostiles et la force du courant ne pardonne pas. En bateau ce secteur est très intéressant à pêcher en dérive tant que les coefficients de marée n’excèdent pas les 70. Au delà, le débit en milieu de marée est tel que la vitesse de dérive permet difficilement de pêcher proprement. Il faudra alors disposer d’un moteur électrique à l’avant du bateau pour freiner la dérive et continuer de pêcher efficacement. Notez que la beauté des lieus y attire de nombreux plaisanciers et qu’en été en particulier je vous conseille de pêcher tôt le matin ou tard le soir quand l’activité nautique se calme et que les bars se remettent en activité.
Les courants puissants et les fonds irréguliers de ce secteur imposent l’utilisation d’un matériel adapté. La panoplie des leurres qu’on peut y utiliser est large mais vous devrez absolument avoir dans vos boîtes quelques leurres capables de se faire repérer de loin et de motiver un bar à faire l’effort de venir s’en saisir dans le courant. Les poissons nageurs comme le Vision Oneten de Megabass et les crankbaits comme le B-Switcher (en version 2.0 pour pêcher les bordures profondes depuis le bord ou en version 4.0 si vous pêchez en bateau ou en kayak) offrent des résultats très réguliers sur les zones de profondeur moyenne.
Pour pêcher le lit principal il faudra utiliser des leurres souples comme le One Up Shad dans les tailles 5 et 6 assez fortement plombés (jusqu’à 40 g si vous pêchez les courants principaux en bateau par fort coefficient de marée). Ce secteur présente également quelques petits contre-courants et zones de calmes dans les 2 premiers mètres de la bordure et certains jours les gros bars aiment monter s’y nourrir de crabes ou de crevettes. Une Bottle Shrimp de Megabass en taille 4 associée à une VJ 36 de Decoy en hameçon 2/0 permet régulièrement de tromper ces poissons opportunistes. J’attire votre attention sur les combats puissants que font les bars sur cette zone pendant les moments où le courant pousse fort (milieu de marée montante ou descendante) et je vous conseille l’utilisation d’une canne adaptée (puissance MH) et d’un bas de ligne solide (16 à 30 lb selon les conditions et le poste) si vous souhaitez venir à bout du combat avec l’un des gros poissons qui peuplent ce secteur.
Pour connaître les horaires des marées sur le secteur vous pourrez vous référer au marégraphe de Bénodet et rajouter 20 minutes (bas du secteur) à 35 mn (haut du secteur) aux horaires indiqués.
Le secteur aval et l’embouchure
En aval des « vire-court » l’Odet s’élargit peu à peu pour laisser place au niveau de Pors Keraign (rive gauche) à un estuaire aux pentes plus douces et aux bordures plus accessibles où se succèdent les vasières, les zones rocheuses et les parcs à huitres.
Cette zone est probablement la plus régulière en terme de présence des bars, c’est aussi la plus simple d’accès et la plus facile à pêcher. Toutes les techniques peuvent y être pratiquées et même si la marée basse y reste un moment à ne pas rater, il est possible d’y faire de belles pêches quel que soit le niveau d’eau et le coefficient de marée. L’embouchure située entre Benodet (rive gauche) et Sainte Marine (rive droite) est un secteur clé où de nombreux bars font l’aller-retour entre la mer et l’estuaire et où l’on retrouve également de nombreuses autres espèces comme les daurades grises et royales ou encore les chinchards et les maquereaux.
Du fait de son profil très diversifié, ce secteur permet d’utiliser avec succès tous les leurres cités plus haut. J’y rajouterai le dark sleeper (pour pêcher lentement sur le fond avec des pauses) et le sleeper gill (pour pêcher un peu plus haut dans la couche d’eau) qui sont très réguliers ici.
Pour ce qui est des leurres de surface, un z-claw original de Zenith animé lentement en travers du courant y est aussi très efficace et permet souvent de provoquer l’attaque des jolis poissons.
Pour connaître les horaires des marées sur le secteur vous pourrez vous référer au marégraphe de Bénodet et rajouter 20 minutes aux horaires indiqués pour les spots du haut du secteur.
Accès et cales de mise à l’eau
Les accès directs à l’Odet par la route sont peu nombreux et c’est en grande partie ce qui fait le charme de cet estuaire où l’on peut souvent pêcher au contact de la nature, au calme et sans le bruit incessant des voitures. L’inconvénient c’est que pour trouver un poste qui n’est pas surpêché, il vous faudra souvent marcher.
Sur sa rive droite le cours de l’Odet est suivi sur sa majeure partie par un circuit de randonnée qui permet d’accéder assez facilement aux bordures.
En rive gauche les accès sont plus compliqués, peu de chemins suivent le cours de l’estuaire et de nombreuses propriétés et bois privés vous empêcheront d’accéder aux spots de pêche mais à marée basse il est possible par endroits de longer l’estuaire depuis l’estran.
Attention tout de même à certaines bordures rocheuses où le passage est impossible ou peut se révéler dangereux. Bonne condition physique et prudence nécessaire pour crapahuter sur les bordures de ce secteur, en particulier sur la zone des « vire-court ».
Plusieurs cales sont situées sur les bords de l’Odet mais la mise à l’eau des bateaux sur l’estuaire demeure compliquée en raison d’un manque d’aménagements et en particulier l’absence de parkings ou les interdictions de stationnement. Très clairement les communes riveraines de l’estuaire ne jouent pas la carte du nautisme « mobile » et ne semblent pas souhaiter développer cet axe touristique qui pourrait pourtant créer une belle activité hors saison.
D’amont en aval :
- La cale neuve (rive droite) est à sec à marée basse et ne permet pas de garer une remorque. L’angle droit entre l’accès et la cale limite son utilisation aux petits attelages. Elle pourra par contre intéresser les pêcheurs en kayak s’ils n’utilisent pas de remorques.
- La cale de Pors Meillou (rive gauche) est souvent glissante et inaccessible à marée basse (un banc de sable assez dur sur la gauche de la cale pourra permettre de mettre à l’eau les bateaux de faible poids quand la cale est hors d’eau). Le stationnement sur le parking n’est toléré que le temps d’aller mettre un bateau au mouillage et de revenir et les possibilité de se garer à proximité n’existent pas.
- La cale de Rossulien (rive droite) est souvent glissante et inaccessible à marée basse. Le stationnement sur place n’est toléré que le temps d’aller mettre un bateau au mouillage et de revenir, il faudra se garer sur un parking situé 400 m plus haut, pas adapté aux remorques et souvent trop fréquenté pour y garer un attelage.
- La cale de Pors Keraign (rive gauche) est souvent glissante et inaccessible à marée basse. Le stationnement sur place n’est toléré que le temps d’aller mettre un bateau au mouillage et de revenir et les possibilité de se garer à proximité n’existent pas.
- La cale de Bénodet (rive gauche) est large et toujours en eau, elle est généralement propre avec un bon grip et permet des manœuvres très faciles même avec un gros bateau et une grosse remorque. Par contre elle est exposée au courant principal ce qui oblige à un petit peu de maîtrise des mise et sorties de l’eau lors des gros coefficients de marées. Le problème principal de cette cale est l’absence de parking qui oblige à se garer loin dans cette station balnéaire où il est parfois déjà difficile de trouver une place pour une voiture. En été ça peut vite tourner au cauchemar.
- La cale de Sainte Marine (rive droite) est bien entretenue et un peu moins exposée au courant que celle de Bénodet. Même problème de parking ici… il faudra trouver à se garer dans une ville où les places sont rares en période estivale et où les remorques ne sont pas les bienvenues.
Si vous souhaitez venir pêcher en bateau sur l’Odet pour plusieurs jours, je vous conseille donc plutôt d’essayer de trouver une place visiteur aux pontons des ports de plaisance de Bénodet ou de Saint Marine, cela vous permettra d’être à portée de tir d’excellentes zones de pêche et de ne pas vivre la galère quotidienne des mises à l’eau.
Hébergements, magasins de pêche, guides de pêche…
Si vous souhaitez venir pêcher sur l’Odet, trouver un hébergement devrait être bien plus simple que mettre un bateau à l’eau. Quimper propose toutes les solutions habituelles d’une ville moyenne et Bénodet et Sainte-Marine sont des zones touristiques où l’offre d’hébergements est très complète. Ces deux dernières villes correspondent parfaitement à un séjour en famille mêlant pêche, plage, bons restaurants et tout un tas d’autres activités. Et si vous souhaitez être un peu plus au calme, il y a une belle offre de gîtes sur les communes de Combrit, Gouesnach et Plomelin.
Concernant les magasins de pêche vous pourrez trouver le matériel et les conseils de très bon niveau chez les détaillants spécialisés du secteur comme Alré Pêche ou CPC à Quimper, le comptoir de la mer de Concarneau, UShip de Benodet, le comptoir de la mer de Loctudy ou Uship de Loctudy et aussi le comptoir de la mer du Guilvinec. Les pêcheurs locaux connaissent déjà sûrement ces magasins, je mets une petite carte pour celles et ceux d’entre vous qui viendraient de plus loin.
Et si vous avez envie d’élargir un peu votre programme pêche et de vous faire accompagner lors de votre séjour dans le secteur, vous pourriez faire appel aux services de Jean Baptiste Vidal pour une initiation à la pêche du bar à la mouche (sur l’Odet ou en mer en bateau) ou encore embarquer avec Stéphane Macrez pour une journée de pêche sur le mythique archipel des Glénan. Tous deux sont d’excellents guides de pêche qui connaissent leur zone et leur technique sur le bout des doigts et je suis certain que vous apprécierez l’expérience d’une journée de pêche à leurs côtés.
J’espère que cet article vous aura plu et vous aura donné quelques clés pour préparer votre séjour de pêche sur les bords de l’Odet. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire, je me ferai un plaisir d’y répondre. Je vous laisse avec une vidéo sur la pêche des bars en estuaire qui complètera bien cet article en allant plus loin sur la partie technique et matériel. Elle a été réalisée pour partie sur l’estuaire de l’Odet mais aussi sur d’autres estuaires bretons tout aussi intéressants et dont je vous parlerai peut être dans de futurs articles.
Merci à Pierre Rigalleau, Boris Cariou, Romain Marion et la fédération de pêche du Finistère pour leur aide à la rédaction de cet article.
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5 comments
Bjr. Je pêche en bateau ds le Pays bigouden vers St Guénolé et ses environs. J’arrête le bateau dont je ne sers pas suffisamment. Mais mon envie de continuer à pêcher est tjs bien présente. J’ai l’intention de reprendre la pratique de la truite à la mouche et je voudrais découvrir la pêche en estuaire au lancer. je ne connais pas la vallée de l’Odet. Et je souhaite la découvrir, la video de Nicolas m’a mis en appétit. Je voudrais bien entrer en contact avec lui. Est-ce possible ? A bientôt le plaisir de lire une réponse. Hervé
Bonjour Hervé,
N’hésitez pas à nous laisser un petit message via le formulaire de contact afin qu’on ai vos coordonnées. On le fera passer à Nicolas qui pourra vous répondre.
Le formulaire de contact : https://www.ultimate-fishing.net/contact-2/
On n’appelle pas ca un simple article de blog, mais bel et bien UN DOSSIER COMPLET sur ce joli esturaire breton qu’est l’Odet.
Pour avoir suivi Nico depuis le forum pecheaubar.com, en passant par le blog 24leurres, puis via les comm’ Ultimate Fishing (salons et articles du blog UF), j’avoue qu’il a fait un travail ENORME pour vulgariser cette peche au bar en estuaire, a vue notamment.
En complement a la video « Pêche du bar en estuaire depuis le bord : les conseils de Nicolas Cadiou » publiee cette annee par UF (Youtube), en 2021 Seasons a sorti un documentaire intitule « Bars du bord » ou l’on voit Nico au bord de son estuaire favori avec pas mal de belles actions en peche a vue.
@Nico: merci infiniment! Tu as ete mentor « Special peche finesse » et « Special bar a vue » pour mal d’entre nous, sans le savoir peut etre.
Cela merite d’etre dit!
De l’autre cote de la manche, quelques comtes Anglais regorgent d’estuaires (ou rias en bon breton) qui rappellent ceux de la Bretagne, et du Finistere plus precisement.
Plus particulierement, la cote sud du Cornwall (« Cornouaille » anglaise :D) & du Devon est un paradis pour ces peches a vue en estuaire.
Si ca te tente un jour, t’as qu’a traverser la manche
Amicalement
Sahbi, alias sahbipesca
Top comme article! et super terrain de jeu évidemment!
A quand la troisième partie du « bar au crankbait » ?
Merci David,
Oui il est grand temps que je fasse la troisième partie, il me manque quelques photos pour bien l’illustrer, je vais essayer de faire ça en début de saison.