Considérant que le bar a besoin d’une période de tranquillité pour assurer sa reproduction et à défaut de législation en la matière, beaucoup de pêcheurs sportifs s’imposent leur propre période de fermeture. Pour ma part cette période court sur les 3 premiers mois de l’année et j’attaque donc ma saison de pêche du bar début avril. Je pratique surtout depuis le bord et je dois donc souvent attendre encore quelques semaines avant de retrouver mes premiers bars.
Cette année ça n’a pas été le cas, dès les premiers jours d’avril ils étaient là et j’ai très vite pris mes premiers poissons. J’ai eu le plaisir de pêcher des bars d’une taille moyenne très correcte qui étaient surtout présents dans les premiers mètres de bordures où ils se nourrissaient de crevettes et d’alevins. Le petit coup de vent d’est qui sévit depuis quelques jours dans le Finistère semble les avoir fait redescendre un peu dans la couche d’eau mais on annonce un bon flux de sud ouest qui devrait, je pense, les faire remonter dans les prochains jours.
Pour les leurres du moment, c’est pas bien compliqué, pour l’instant j’ai pris tous mes poissons au one up slug 5 pouces de sawamura (avec de très bons résultats sur les coloris 58 et 84) montés sur les têtes decoy VJ 36 decibo en 3.5 g et hameçon 2/0. Je n’ai pas encore essayé la version de ce leurre en taille 4 pouces, elle vient de sortir et devrait bien prendre le relais du 5 pouces. Je pense qu’elle aura surtout son intérêt lorsque, comme c’est parfois le cas en début de saison, les bars se focalisent sur de petites proies.
Cela étant dit, je dois quand même indiquer que dans la majorité des cas, le 5 me parait la taille la plus appropriée pour cibler des bars de belle taille. Malheureusement, les jours où j’en ai croisé cette année j’étais seul et n’ai pas réussi mes photos en mode auto-portrait… Les gros bars sont fragiles et supportent mal les longues manipulations hors de l’eau, pour les relâcher dans les meilleures conditions, j’ai bâclé l’étape photo. Vous vous contenterez donc de ce cliché montrant le plus gros que j’ai pris pour l’instant cette année, un joli poisson qui doit dépasser légèrement les 80 cm et qui avait enfourné mon one up slug avant de m’offrir un superbe combat.
Si je suis plutôt positif devant la présence précoce et relativement importante des bars à la côte, je suis par contre assez inquiet devant la quantité hallucinante d’algues vertes présentes sur le haut de l’estran. C’est la première année que j’en vois autant et aussi tôt.
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