Au milieu d’une longue saison de travail j’ai pu trouver une petite fenêtre pour pouvoir partager avec mes amis quelques jours de pêche.
Comme dans d’autres occasions, on pêchera un plan d’eau complètement privé à deux bateaux. Généralement dans le bateau où je me trouve on pêchera aux leurres et dans l’autre ils feront un mix entre la pêche aux leurres, la pêche à la traine et la pêche à l’appât.
Durant ce séjour, la pêche sera plus dure par rapport à ce que j’ai connu et même mes amis me diront la même chose, ils n’ont jamais eu une semaine comme ça. Vu que la lagune n’est quasiment pas pêchée, on oublie la pression de pêche comme raison pour chercher une logique au peu d’activité des poissons. Nous sommes mi mars et la chaleur est importante, il s’agit d’un lagune à une moyenne de 1.8 m de profondeur avec des parties à 2.2 m et il n’y a pas de petites fosses plus profondes. À mon avis, la réponse à l’inactivité des poissons est là, des eaux peu profondes avec une température assez élevée et donc peu d’oxygène dissout dans l’eau.
La première journée nous avons pêché que quelques heures durant lesquelles nous avons constaté qu’il ne fallait pas lâcher pour avoir des tapes. Je perds un beau poisson qui tape mal le Tackle House BKF 140 parce que le leurre arrive avec des écailles dans le triple et le simple derrière.
Le lendemain en attendant le petit-déjeuner je me suis mis à faire quelques lancés du bord avec le Halco Roosta Popper 135 et dans les 4 premières lancés je fais 3 beaux poissons dont un de 10 lb +.
À ce moment là, je me demandais s’il fallait se lever très tôt pour avoir des poissons actifs. Le reste de la journée je ferai quelques poissons au jerkbait minnow avec le Duo Realis jerkbait 120 et notamment avec le Duo Beach Walker Guado qui me donnera le plus gros poisson de la journée. Les peacock bass borboleta seront généralement pris à ras de la bordure et les pacas en pleine eau.
J’ai toujours dit qu’il ne faut pas se presser de partir tôt pour pêcher le peacock bass parce que le matin de bonheur les beaux sujets ne mordent pas, mais là, pour la première fois je me suis levé et je suis parti direct seul en bateau en attendant que mon coéquipier se réveille. Je choisis une pointe où je sais que potentiellement il y a de beaux poissons, pour bien travailler la zone. Je commence de loin au Roosta Popper et je balaie de droite à gauche tous les 3 m, il ne se passe rien. Je fais la même chose avec le BKF avec le même résultat et pour finir je mets un DUO Aomasa Rough Trail et au troisième lancé je me suis fait arrêter par un beau poisson qui m’as pris pas trop loin du bateau et est venu sûr moi ne pouvant pas bien le ferrer, je le décroche au premier rush.
Aussi vite qu’on a fini le petit-déjeuner on attaquera une autre zone où il y a de beaux individus. Je commence à popper et au bout de quelques lancés il y a un joli poisson qui sort complètement hors de l’eau pour pousser mon leurre. On continue à insister sur la zone et finalement j’ai un peacock bass qui coffre bien le Roosta jusqu’au fond de la bouche, superbe, le coup du matin a bien marché. Le reste de la journée on galère, pas beaucoup de poissons et ils mordaient très mal, l’unique chose à remarquer c’est un autre beau exemplaire qui a suivi de près le Halco Roosta.
En fin de journée mon coéquipier préfère pêcher le poisson chat et moi je pars pour une heure de pêche avec Adrien trouvant une zone où on mettra au sec plusieurs petits poissons au DUO Realis 120 et DUO Fangbait 120. Vu la quantité de poissons, on note pour retourner le lendemain de bonne heure.
On se lève pressé d’arriver au hot spot de la veille. Une fois sur place, le soleil n’est même pas sorti, je commence à bombarder la zone avec le Halco Roosta Popper pour les réveiller et quelques minutes plus tard je ferai un poisson qui sera pour moi mon premier joli fish avant 6 heures du matin depuis que je pêche le peacock bass, mais c’est n’est pas tout parce qu’à peine 20 minutes plus tard, Adrian fait un autre splendide peacock encore plus grand au DUO Fangbait 120. Après avoir insisté, on bouge un peu à droite et de nouveau un poisson sort prendre le popper, mais je ne le pique pas bien et il décroche. On avait faim et on avait envie de prendre le petit-déjeuner, alors avant de partir on décide de faire la pointe où le jour d’avant j’avais décroché un beau.
Puis, après avoir passé beaucoup de temps sur le popper, je commence au jerkbait et Adrien fait pareil, on change de leurres sans succès dont le Dartspin et le DUO Aomasa, mais rien se passe. On allait partir, mais je décide de mettre un coup de Rosta popper pour finir. Au troisième lancé je fais sortir un gros poisson, un sublime mâle avec de magnifiques couleurs qui posera en photo. C’est sûr qu’on avait passé plusieurs fois et différents leurres près de lui, mais c’est uniquement le popper qui l’a fait réagir par agressivité, d’ailleurs il a été piqué hors de la bouche et ça c’est clairement un indice qu’il n’avait pas attaqué pour se nourrir.
On venait de faire la journée de la semaine en deux heures de pêche. Le reste de la journée on améliore rien et plutôt on galère même pour faire de petits poissons, alors on le prend tranquille.
Pour finir le séjour on pêche que 3 heures pour après rentrer à Bogota. On commence dans la même zone que le jour précédent et aussi tôt. Comme prévu c’était plus dur et on ne fait rien, j’arrive qu’à faire suivre un joli tucunaré, mais il fait demi tour rapidement. Dans la dernière dérive, avant de rentrer, on finira dans un spot où l’année dernière on avait touché quelques beaux peacock bass, mais cette année on ne prendra rien, même pas des petits. On était bien poussé par le vent, on dépasse la pointe et, à l’abri du vent, je lance le Roosta bien loin, une animation, deux, trois et boom une fascinante attaque d’un poisson qui prend encore une fois le popper. Je ferre bien et commence le combat. Après quelques rush, le poisson se rapproche du bateau et c’est là que je m’aperçois qu’il est mal piqué, pas de problème, j’ai le frein desserré et il n’y a pas un endroit où il peut s’accrocher, alors je reste tranquille. C’est la différence avec Cyril Chauquet, qui prend ses beaux poissons dans la dernière heure, la dernière minute, moi je décroche, voilà c’est le jeu, c’est la réalité.
Le bilan de la semaine était vraiment bien, personnellement pour moi, vu l’état d’activité des poissons.
Je profite pour remercier les amis pour tous les bons moments passés ensemble cette semaine, de vraie souvenirs à vie.
Si vous voulez des renseignements pour un séjour de pêche en Colombie, n’hésitez pas à me contacter sur adsfishingconcept@gmail.com ou sur whatsapp au téléphone + 57 310 882 0112, je vous répondrai avec plaisir.