Chaque année, l’ouverture de la pêche de la truite est un véritable événement. Les retrouvailles des rivières, des truites et des copains en font un moment à ne pas manquer.
Pour diverses raisons, dont le fait d’avoir adopté une perruche me contraint à être très présent pour m’en occuper convenablement. Partir 2 jours et demi n’était donc pas envisageable pour moi cette année.
En plus, la fonte des neiges ayant largement commencée, je préfère choisir des heures de la journée un peu plus chaudes. J’arriverai donc au bord de l’eau pour 10h00. Comme imaginé, en arrivant au bord du fleuve, je trouve des pêcheurs un peu partout. Je repère bien leurs localisations. Je pars alors à la pêche aux infos sur le début de la matinée. Jusqu’à midi, je pêche très peu et très rapidement. Une fois les infos prises et les pêcheurs bien localisés, je me dirige alors sur des micro-zones de pêche oubliées où se trouvent normalement des gros poissons que j’ai repéré les années précédentes. Notamment quelques jolis brochets.
Je prends donc la canne Tenryu Injection 73M travel pour avoir une bonne réserve de puissance au cas où je tomberais sur un brochet. Comme leurre, je monte un DUO Onimasu 110F qui m’a fait prendre quelques belles fario mais aussi plusieurs brochets sympa la saison passée. Au final je n’attendrais pas longtemps avant de toucher une première grosse truite.
Après cette sublime fario, je manque deux touches et prends deux truites d’environ 42-43cm. La fin de journée est proche pour moi et je commence à ressentir une grosse fatigue. Je n’ai clairement plus le rythme mais j’ai vraiment envie de me faire un autre secteur d’une centaine de mètres avant de plier boutique. Et là, surprise, une énorme éclosion démarre à l’instant où j’arrive. Quelques secondes plus tôt, le secteur semblait vide et d’un coup, ce sont des dizaines de poissons qui fendent la surface de l’eau pour se saisir des mouches en pleine éclosion. Le secteur étant peu profond, je décide de monter un Ryuki 70 F pour éviter d’aller taper dans les galets et ainsi éviter de casser les bavettes de mes leurres. Je cible alors un premier gros poisson qui gobe et malheureusement le poisson tape à l’atterrissage du leurre, dans la fraction de seconde où la ligne n’est pas en tension. Décroché… Je change de suite de leurre pour un 50F d’une autre couleur mais le poisson ne revient pas. Je monte alors sur un autre poisson qui gobe et elle me fait exactement comme le premier poisson sauf qu’elle continue à suivre. Au même moment un autre poisson arrive comme une furie et double l’autre pour essayer d’attraper mon leurre. À ce moment là, je suis comme un dingue car le poisson est tout rouge. C’est l’une des rares fario rouges que j’ai pu observer sur la Garonne sans jamais arriver à en décider une. Et là, je la vois refermer la gueule sur mon petit Ryuki 50F coloris « Real fario ».
Voilà encore un rêve devenu réalité !
N’aillant pas pu pêcher le dimanche, mon deuxième jour d’ouverture se fera donc au second samedi.
Même stratégie, même leurre pour commencer sauf que ce jour-là les gros poissons sont très actifs. Ils se jettent littéralement sur mes leurres, tournent autour, tapent dedans sans forcement se piquer. Le moment est exceptionnel, les grosses sont en activité. Au final, je prends trois poissons à vue sur 10 mètres de berge avec le Onimasu 110F et un Ryuki 95SW.
Voilà qui clôture une belle ouverture avec cinq grosses fario toutes aussi belles les unes que les autres.
Cette dernière torpille sera mon trophée pour cette ouverture sur Garonne qui restera mémorable !
1 comment
Gros poisson mais vous avez visiblement des problèmes introgressions. En effet les truites de la garonne semblent avoir toutes les robes possibles, ATL, MED aucune des deux ? Peut être les robes grises de certaines sont des truites de souches